Ryu-Kyu Kobudo Hozonkai

Ecole de Masakazu KINJO sensei (19/04/1952 – 18/10/2023)

Qu’est-ce que le Kobudo ?

Le Kobudo correspond au maniement des armes dans les arts martiaux japonais.

Deux courants principaux sont à distinguer ; d’abord, celui des arts martiaux pratiqués sur la plus grande île du Japon (Honshu), et ensuite, les arts martiaux issus de l’archipel d’Okinawa.

  • Le Kobudo japonais est né dans les champs de bataille et sa pratique dispensé au sein des écoles traditionnelles anciennes est liée à la pratique du sabre. On y retrouve donc des déplacements typiques du maniement du sabre. Ces écoles étaient généralement réservées aux Samouraï.
  • Le Kobudo d’Okinawa au lieu d’utiliser des armes issues de la guerre (sabre, lance, arc…) utilise lui des outils du quotidien, bâton, rame, fléau à riz, faucilles etc., transformés en armes d’auto-défense. Il a été développé par les paysans puis enrichi par les nobles d’Okinawa sous les influences de la Chine et de toute l’Asie de Sud-est.

Les armes du Kobudo d’Okinawa

Les armes les plus courantes du Kobudō d’Okinawa sont :

  • Le , un long bâton de marche qui sert d’arme de base.
  • Le sai, un trident de métal utilisé par paire.
  • Le tonfa, une arme de bois qui s’utilise par paire et qui servait, à l’origine, à tourner les meules pour moudre les céréales.
  • Le nunchaku, un fléau qui permettait de battre le grain. Une variante en forme de mors de cheval dispose de techniques spécifiques.
  • L’eku, une rame utilisée par les pêcheurs, et dont la tradition se maintient dans les hāri, les festivités maritimes de courses de bateaux, héritées de la Chine du Sud via Taiwan.

Les armes secondaires parce que moins courantes, généralement pratiquées par les élèves les plus avancés, comprennent par exemple :

  • La kama, une faucille utilisée par paire qui sert à couper les tiges des céréales, comme le riz
  • Le rochin et le timbe : il s’agit d’un épieu et d’un bouclier souvent en carapace de tortue (plus solide).
  • Les Tekkō, sorte de poing américain en forme d’étrier de cheval.